Un mot de passe craqué, c’est tout votre Système d’Information qui s’effondre.

INTRODUCTION

Beaucoup d’entreprises investissent dans des firewalls, des antivirus et des audits complexes. Cependant, un mot de passe insuffisamment sécurisé peut anéantir tous ces efforts.

Les attaques par  « force brute » profitent de la négligence humaine pour forcer vos accès et compromettre vos serveurs, vos postes de travail et vos applications.

Un compte administrateur compromis, ce sont souvent des semaines d’arrêt, des pénalités contractuelles et une perte de confiance durable de vos clients.

Objectif

Évaluation interne de la vulnérabilité d’un système aux attaques par « force brute ».

Sécurisez votre activité, protégez vos partenaires et valorisez votre image : nous démontrons la solidité de vos accès face aux attaques automatisées et anticipons les failles de votre système avant qu’un cybercriminel ne les exploite.

Mais qu’est-ce que c’est la « force brute » ?

Une attaque par « force brute » consiste à tester systématiquement toutes les combinaisons possibles (par ex. de mots de passe) afin de se connecter à des services dans le but de voler ou exploiter vos données.

Les chiffres

34%

des entreprises françaises déclarent avoir été victimes d’attaques de ce type en 2023. 

Source : Data-gouv.fr

385 K

cyberattaques réussies en France en 2022.

Source : Data-gouv.fr

2,8 M

d’adresses IP qui sont utilisées pour tenter de compromettre de nouveaux équipements en 2025.

Source : The Shadowserver Foundation

131 K

Nombres d’attaques liées à des tentatives par force brute en 2022.

Source : Data-gouv.fr

Comment fonctionne Brute Force Security ?

Le module « Brute Force Security » évalue la robustesse des systèmes d’authentification en testant automatiquement différentes combinaisons de mots de passe et d’identifiants.

2 techniques possibles :

La « force brute » classique qui teste plein de mots de passe sur un seul compte.

Le « Password spraying » qui teste un mot de passe sur plusieurs comptes.

Sur quoi s’appuie Brute Force Security ?

Les dictionnaires, bases de données ou wordlists qui sont utilisés pour tester automatiquement de très nombreuses combinaisons d’identifiants ou de mots de passe.

Une puissance de calcul élevée, idéale pour accélérer le traitement des hashs locaux.

Une large capacité réseau permettant de tester efficacement les services actifs tels que SSH, RDP1, FTP, SMB ou encore HTTP Auth.

Pourquoi effectuer une simulation avec Brute Force Security ?

1

Évaluer la solidité réelle de vos mécanismes d’authentification et de vos services exposés (SSH, Telnet, RDP, portails web, Extranet, etc.).

2

S’assurer de l’existence et du bon fonctionnement des contre-mesures.

3

Valider les contrôles de défense mis en place et détecter les failles types (CAPTCHA, MFA2, SIEM/SOC, Lockout, etc.).

4

Évaluer la capacité de détection et de réaction (SOC2 & MSSP3) :

  • Voir si le SOC reçoit l’alerte,
  • S’assurer qu’un ticket d’incident est ouvert automatiquement.
5

Sensibiliser et former les équipes en interne sur l’utilisation des mots de passe faibles.

6

Répondre aux exigences de conformité ISO 27001, NIS2, ANSSI3 :

  • Une validation technique des protections contre les attaques par « force brute »,
  • Des tests périodiques pour vérifier l’efficacité des contrôles.

Sur quelle fréquence évaluer votre système avec Brute Force Security ?

Afin de garantir un niveau de sécurité optimal et conforme aux exigences actuelles, un audit externe de sécurité annuel constitue à minima une bonne pratique à adopter.

Selon le niveau de sensibilité des activités de l’organisation et les exigences réglementaires spécifiques (finance, santé, assurance, etc.), cet audit externe peut être complété par des tests de sécurité plus fréquents, réalisés de manière continue. Ils permettent de maintenir une posture de sécurité active et réactive face à l’évolution constante des menaces.

Ces actions peuvent être menées sur un large périmètre exposé publiquement (infrastructure, applications, extranet) ou ciblées sur des comptes ou systèmes sensibles, selon les priorités de l’organisation.

Lexique

Consultez notre lexique complet

1RDP (Remote Desktop Protocol) : est un protocole qui permet de prendre le contrôle à distance d’un ordinateur en affichant son bureau comme si l’utilisateur était devant, tout en transmettant les données de manière sécurisée.

2SOC (Security Operations Center) : est un centre de sécurité chargé de surveiller en temps réel les systèmes informatiques d’une organisation, afin de détecter, analyser et réagir rapidement face aux cybermenaces.

3MSSP (Managed Security Services Provider) : est un prestataire externe qui gère et surveille la cybersécurité d’une entreprise à distance, en proposant des services tels que la détection des menaces, la réponse aux incidents ou l’administration des pares-feux.